Sierra negra
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1987. Un groupe de spéléologues québécois débarque pour quelques semaines dans un coin reculé du Mexique. Malgré des intérêts divergents, les membres de l’expédition poursuivent un seul but : l’exploration des gigantesques gouffres qui parsèment la sierra Negra.
Doté d’un grand cœur, Michel Bélanger, l’ingénieur de l’équipée, se liera rapidement d’amitié avec plusieurs villageois, et plus particulièrement avec une aveugle, recluse et paria du pueblo. Cette rencontre ravivera une vieille querelle entre deux clans rivaux. Confrontés au choc des cultures, les gringos découvriront qu’ils ont mis le pied dans autre chose que l’obscurité absolue des grottes.
Dans cette vaste fresque où le réel se heurte au souffle du fantastique, le réveil des passions bouleversera l’équilibre précaire entre les désirs humains et le monde des ombres. Des forces occultes et la furie des éléments feront basculer ce voyage « un peu plus sportif » dans un crescendo d’événements tragiques où la vie ne tient plus qu’à un fil.
MOT DE L’ÉDITRICE
Sierra Negra, c’est une plongée dans le monde mystérieux des grottes, et de la faune bigarrée qui les explore, Dans cette fiction inspirée de faits vécus, les explorateurs de gouffres sont des spéléologues québécois en quête d’adrénaline, mais ils seront vite happés par la réalité des paysans du Mexique des années 1980, aux prises avec un grave problème d’eau. Dans le village reculé de Tomatlán, les amitiés auront bien du mal à résister aux jeux de pouvoir et à l’appât du gain, car derrière le paysage de montagnes extraordinairement jeunes, se cache un univers d’ombres et de lumières où la vie ne tient qu’à un fil. Avec Sierra Negra, l’auteur Jean-Benoît Nadeau porte aussi un regard documenté sur le quotidien des Nahuas, descendants des Aztèques et plus grand groupe autochtone des Amériques.
MÉDIAS
« [Jean-Benoît Nadeau] signe ici une fiction menée tambour battant et au souffle haletant mêlant récit d’aventures et fresque à saveur fantastique. »
« [Jean-Benoît Nadeau] publie son premier roman, qui raconte les tribulations d’un groupe de spéléologues québécois au Mexique en 1987. […] Un roman touffu, parfait pour s’évader pendant plusieurs jours. »
« [Sierra negra]… Une trame narrative soutenue dans laquelle les intrigues, les rivalités, l’amour et des éléments surréels s’entremêlent dans une course vers une richesse plus que convoitée par les habitants locaux : l’eau qui fait défaut à la région et qui se cacherait dans une de ces montagnes et cavernes. L’eau, ou les trésors que certains croient s’y trouver… »
« Ce roman costaud de 440 pages se dévore, l’auteur faisant montre d’une plume vive, ludique, mouvementée. “Cinétique”, telle que la décrit le principal intéressé, qui affiche de surcroît un sens aiguisé du dialogue. Pas étonnant lorsqu’on apprend qu’il a jadis écrit une poignée de pièces de théâtre. »
Caroline Bertrand, journaliste
« Le récit, excellent, est bien construit avec plusieurs rebondissements. Les protagonistes font avancer l’intrigue. J’ai également aimé le lieu où le roman se déroule, le Mexique, où baignent le mystique, le mystère, l’histoire, la drogue, etc. Fascinant. OK. Maintenant, à quand la suite ? »
Stéphane Néron, lecteur
«Sierra Negra, premier roman exotique, touffu, dense, frénétique.»